Un tour de manège pas comme les autres

Certains ne jurent que par la musique, d’autres les musées, et d’autres encore le blogging. Pour ma part, je suis accro aux sensations extrêmes. Enfant, déjà, c’est ce que je recherchais.Dernièrement, j’ai réalisé un rêve qui me poursuivait depuis des années : j’ai effectué un vol en avion de chasse. Je rêvais de faire une telle expérience depuis un moment et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est le truc la plus insensée qu’il m’ait jamais été donné de faire ! C’était encore plus dingue, plus excessif et plus magique que tout ce que j’avais pu imaginer ! C’est lorsqu’on a entamé les premières figures acrobatiques que j’ai ressenti toute la violence d’un tel vol. Jma petite voix s’est faite pipi dessus en disant : « je veux rentrer chez moi ! ». J’avais beau avoir lu un paquet de trucs sur le sujet, je me suis aperçu une fois là-haut qu’il y a un monde entre la théorie et la réalité ! En fait, à force de dévorer des retours d’expérience sur ce type de vol, j’avais fini par banaliser l’expérience et croire que c’était un simple tour de Space Mountain un peu corsé. Sauf que ça n’a rien à voir. Parce que jusqu’à preuve du contraire, il n’y a aucun manège qui fasse que le corps pèse presque 6 fois votre poids sous facteur de charge élevé, et vous donne le sentiment de flotter avec les G négatifs ! Aucune attraction n’est assez violent pour vous faire tomber dans les pommes ! Or, là, le risque est présent en permanence. C’est pour parer à ce problème qu’on demande au participant de se crisper au maximum durant les phases d’accélération : tout simplement pour empêcher que le cerveau ne soit plus assez irrigué. Et franchement, si un tel manège existait, je ne suis pas persuadé que beaucoup voudraient le tester. Je crois qu’il faut avoir un grain pour aimer un truc aussi monstrueuse. Pendant ce vol hors norme, j’ai découvert les sensations apportées par les vrilles, des déclenchés, cloches… J’avais par moments l’impression d’être le sac d’entraînement de Mohammed Ali, et en dépit de ça, je n’aurais échangé ma place pour rien au monde. Par souci d’intégrité, je tiens à dire que je me suis senti mal sur la fin. Bon, ce n’est pas très glamour d’en parler, mais je préfère être le plus transparent possible pour ceux qui voudraient faire ce genre de vol : quand je suis descendu de l’avion, j’étais blanc comme un linge. C’est véritablement une aventure colossale, mais que je ne recommande pas aux petites natures. Suivez le lien pour en savoir plus sur . Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du site internet sur cette activité de baptême de l’air en L-39 à Paris Pontoise qui est très bien fait sur ce sujet.